lundi 30 août 2010

Cotonou Avril 2010 ITC – Institut Théologique 2 Cotonou



Chers amis,
Lorsqu'on plante un arbre, le moment où les fruits sortent est certainement un des moments les plus attendus et appréciés.
Nous voyons quelques fruits de notre travail ici à Cotonou. En effet nous avons par la foi, cherché un local approprié pour commencer à donner des cours bibliques.

Premier miracle : Quelques jours avant le commencement des cours nous n'avions rien (comme d'habitude) et puis sorti de je ne sais où exactement, un frère en Christ nous a proposé un local tout neuf en bordure de voie qui peut recevoir une quarantaine de personnes. Il nous a dit de donner ce que nous pouvons.

En deux jours nous avons peint, aménagé et préparé le local en salle de cours pour l'ITC, comprenez : Institut Théologique 2 Cotonou.
Deuxième miracle : Le jeudi soir à 19h nous avons ouvert les portes de l'Institut et petit à petit quelques 26 personnes sont venue s'asseoir pour suivre les cours.
Nous offrons deux cours, comme une introduction pour l'ITC, Galates et La Grâce.
Il y a vraiment une demande et nous nous réjouissons de voir ce que Dieu va faire dans l'avenir.
Nous sommes maintenant à deux semaines ed la fin de cette introduction des cours de l’institut et nous sommes reconnaissants à Dieu pour ce qu’il nous a fait vivre pendant ces deux mois. Il y a une soif pour la parole. Des centaines de chrétiens sont fatigués de leur vie et crient après quelque chose qui peut satisfaire leur âme.

Tous le long de ces deux mois de d’enseignements, une moyenne de 20 personnes ont persévéré et se réjouissent déjà de la reprise des cours en septembre prochain.
Merci de continuer votre soutien dans la prière, nous en avons besoin.
Nous avons introduit les cours par le verset d'Osée 4: 6 Mon peuple est détruit parce qu'il lui manque la connaissance.

C'est une chose terrible que de voir la destruction prendre place dans la vie d'un homme simplement ... parce qu'il lui manque la connaissance.
Je me demande combien de chrétiens vivent une espèce de destruction juste parce qu'ils ont négligé la connaissance de la parole de Dieu.
En tout cas, pour nous, nous sommes de ceux qui ne veulent pas attirer la destruction mais la vie et la bénédiction sur nos vies.

Que Dieu vous bénisse mes amis et encore merci.

Pasteur Luigi et toute l'équipe.

Niamey Niger Mars 2010

C’est incroyable de réaliser à quel point l’homme est capable d’aller au-delà de ce qu’il pense être sa limite.
L’an passé en novembre nous étions tous allé au Burkina en bus pour une conférence. Au retour nous nous étions juré que jamais plus nous ne reprendrions le bus pour faire ce genre de voyage. Nous en sommes revenus cassés. Mais voilà que quelques mois plus tard je me retrouve dans un bus pour aller de Cotonou à Niamey au Niger. Même distance, même genre de route, même genre de bus, même genre de trous sur la route et même genre d’ambiance dans le bus. On prend les mêmes et on recommence. Je suis revenu hier à moitié vivant mais en entier.

Comme je vous l’avais communiqué avant de partir, ce voyage ne pouvait se faire faute de finances. Mais Dieu dans sa fidélité, a pourvu et permis que je fasse le déplacement. Dieu a utilisé des frères africains pour me permettre de participer à la conférence de Niamey. L’église de Ouagadougou et un frère de l’église de Cotonou ont pourvu à mon voyage. Il m’a fallu un jour ou deux pour accepter cela. Mon cœur a été touché et provoqué par la générosité de mes frères africains. Que Dieu les bénisse.


Le Niger est un pays à 95% musulmans. Dans l’ensemble les Nigériens pratiquent un islam modéré et beaucoup d’entre eux ne sont pas pratiquants. Parmi eux plusieurs cherchent Dieu. J’ai été agréablement surpris de rencontrer pendant la conférence une vingtaine de pasteurs qui œuvrent à Niamey. Dimanche matin j’ai eu le privilège d’aller prêcher dans une de leur église.

Niamey est une grande ville de quelques 4 millions d’habitants en bordure du désert. On sent la proximité du désert dans bien des choses en ville. Des Touaregs, nomades du désert traversent la ville ou s’y installent. Mais il leur est difficile de vivre dans des maisons. Ils construisent alors, sur un terrain inoccupé, une ou plusieurs cases en bois et en paille entre deux maisons. Des vaches, des chèvres, des dromadaires et autres animaux partagent les rues avec les hommes. Mais la vie est paisible. C’est aussi une influence du désert je pense. Je n’ai pas trouvé à Niamey l’effervescence des villes comme Lomé ou Cotonou. Dans le quartier où j’ai été logé, je n’en croyais pas mes oreilles. Je n’entendais ni musique ni cris. Il me semblait même que les gens marchaient doucement et parlaient doucement. Dans toutes les rues des petits abris de paille accolés aux maisons servent de lieu de rencontre pour les hommes. On y boit le thé et on y parle longtemps, très longtemps, de tout.

Pasteur Daniel et sa femme Aminata, servent le Seigneur au Niger depuis deux ans. Ils ont été formés et envoyé par l’église de pasteur Bamouni du Burkina. Pour s’installer au Niger, ils ont vendu un terrain et une petite maison qu’ils possédaient au Burkina.
Maintenant, une petite église de 7 membres se rassemble dans leur maison. Pasteur Daniel et Aminata forme un couple très doux et très proche des gens. Je suis persuadé que Dieu va faire de grandes choses par eux.
La conférence a rassemblé quelques 70 personnes. Des voisins, des contacts, des amis et des amis pasteurs sont venus pour les trois jours. Pasteur Paul du Togo et pasteur Bamouni du Burkina étaient venus aussi. Un autre invité indésirable a été notre compagnon également pendant ces trois jours. Un vent, rempli de poussière très fine, a fidèlement assisté à nos réunions nous accompagnant jusque dans nos chambres. Dimanche soir après la dernière réunion, il est reparti emportant avec lui ma voix.
Malgré tout le message de l’œuvre accomplie a été élevé. Tous les intervenants l’ont présenté chacun dans sa portion et bien de ceux qui ont assisté aux réunions ont rendu témoignage du bienfait de ce qu’ils avaient entendu. Tout c’est passé dans la cour de la maison de pasteur Daniel. Une ambiance très douce et une onction de joie ont caractérisé les réunions.
Je pense que j’y retournerai.



Chers amis, un million de mercis pour votre soutien. Gardons pasteur Daniel et Aminata dans nos prières.
Que dieu vous bénisse.
Pasteur Luigi

mercredi 30 décembre 2009

Robe de Justin

En évangélisant, j’abordais par une déclaration défiant ses capacités de couturier, un homme nommé Justin. Je lui dis qu’il y a un habit qu’il était incapable de confectionner.
Piqué au vif, et devant ses apprentis qui suivaient la discussion du coin de l’œil, il me rétorqua que lui pouvait tout confectionner. Je maintins sa curiosité en suspens en lui répondant qu’il y a une robe qu’il n’avait jamais faite, qu’il ne ferait jamais pour la bonne raison qu’il en était incapable. Il me demanda finalement quelle était cette robe qu’il ne pouvait ni tailler ni coudre. Je lui dis alors avec un sourire quelque peu satisfait, qu’il s’agit de la robe de justice que Dieu seul peut nous donner. Catholique, Justin approuva ce que je lui dis et ainsi commença sur la devanture d’une échoppe de couture quelque part en Afrique, une discussion des plus sérieuses sur le salut gratuit et la justification par pure grâce divine pour celui qui veut mettre sa confiance en Jésus.
En partant, je lançai à Justin cette phrase « Justin peut faire des robes qui revêtent les corps des autres, seul Dieu peut faire une robe de justice pour habiller l’âme de Justin. » Il y a beaucoup de Justin de part le monde. Sur tous les continents nous pouvons rencontrer Justin. Que Dieu nous donne la sagesse et l’amour pour leur parler du salut merveilleux que Dieu est prêt à offrir à quiconque le veut.

A la fin de cette année qui doucement se retire, fatiguée par l’horreur et les coups supportés, et à l’aurore de la nouvelle année qui comme un messie tant désiré fait entendre ses pas, porteuse de promesses certainement bien fragiles pour ceux qui n’ont que l’illusion de l’espoir, j’aimerais avec vous tous, chers amis, chers frères et soeurs, remercier notre Dieu pour la vie qu’il nous a donnée.
Toute l’équipe est si heureuse de servir Dieu ici au Bénin. Nous ne sommes pas heureux parce que nous avons tout, mais parce que nous avons Jésus. Nous ne sommes pas sécurisés parce tout va bien, mais parce qu’Il est avec nous. Nous n’avons pas de l’espérance parce que l’économie mondiale va mieux (peut-être), mais parce que nous avons les promesses les plus précieuses que Dieu ait pu faire.
Les années passent, l’espoir des hommes s’effrite, leur peur grandit, mais nous, nous allons de l’avant parce que notre Dieu est le même hier, aujourd’hui et éternellement.

Merci pour votre amitié et vos prières qui font, nous en sommes persuadés, 99% du travail missionnaire dans lequel nous sommes engagés.
Au nom de tous ceux qui ont entendu le message de l’évangile, de l’œuvre accomplie ici au Bénin et de tous ceux qui l’entendront demain, merci, merci, merci.

Pour la seule gloire de notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ.

Ephésiens 2:7 afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus–Christ.

Toute l’équipe vous souhaite une nouvelle année dans le Seigneur Jésus-Christ pleine de bénédictions et connaissance de celui qui a racheté nos vies.

Pasteur Luigi, Isabelle, Christine, Paul et Daniel

samedi 5 décembre 2009


Chers amis,
En lisant II Samuel 7 ce matin, mes yeux se sont arrêtés sur le verset 11 où à la fin du verset, Dieu dit expressément à David, qui voulait lui construire une maison, que c’était plutôt Lui, Dieu, qui allait construire une maison à David.
C’est ce que Dieu fait en nous car nous sommes devenus cette maison spirituelle, ce temple pour notre Dieu selon I Corinthiens 6 : 19.
Qui est ce Dieu qui s’inquiète plus du bien qu’Il veut nous faire plutôt que du bien que nous pourrions lui procurer ? Quelle grâce nous avons de connaître et de marcher avec un tel Dieu.
C’est ce que nous voyons ici au Bénin et nous nous sentons tellement privilégiés de vivre la vie de Dieu en nous et au travers de nous.

Chers amis, merci encore pour vos prière, et pour vous montrer qu’elles ne sont pas en vain, voici quelques nouvelles du travail au Bénin.
Depuis plusieurs semaines nous avons commencé chaque samedi une étude biblique à la maison. Une dizaine de personnes la fréquentent, des gens de tout bord et de différents niveaux spirituels et même de différentes nationalités, des Béninois, des Togolais et des Centre Africains. Nous pouvons déjà mesurer plusieurs choses: Le manque de connaissance de la Parole de Dieu, mais aussi la soif de beaucoup pour la Parole. Notre prochaine étape est donc de commencer l’école biblique.
Je crois que Dieu va nous surprendre tant la réponse à ce projet d’école biblique est vive. Un grand nombre de chrétiens cherchent un moyen de se former dans la Parole mais n’ont pas les moyens, et comme nous désirons proposer une formation gratuite, les gens sont étonnés que cela soit possible. Ce genre de possibilité n’existe pas à notre connaissance au Bénin.
Nous continuons à évangéliser chaque jour, matin et soir, dans les rues et les maisons, et c’est un vrai plaisir. Si vous êtes fachés avec l’évangélisation dans la rue ou si vous voulez goûter à la joie de parler de Jésus à un étranger, alors planifiez de venir passer quelques semaines avec nous, vous ne serez pas déçus. Un sourire s’attachera à votre visage pour ne plus vous quitter.

Dimanche dernier, 29 novembre, est un jour que nous avons marqué avec un point d’exclamation rouge. Nous avons eu notre premier culte public. Quinze adultes et quelques enfants se sont réunis avec nous pour un temps dans la Parole et la louange photos.
Nous étions à la recherche d’un local pour commencer nos réunions et vendredi dernier un contact nous a dirigé vers un pasteur qui possède une salle de culte qu’il n’utilise plus. Après une brève rencontre avec le pasteur, nous avons décidé de louer cette salle deux jours par semaine, le dimanche pour le culte et un autre jour de la semaine pour une étude biblique.
Au début du culte, j’ai cru me retrouver 20 ans en arrière lorsque nous avons commencé le travail missionnaire au Togo. Isabelle a joué de la guitare et moi je l’ai aidée en chantant avec elle, comme … au bon vieux temps ! Pour toute l’équipe ce jour a été un jour particulier que nous attendions tous avec inpatience comme une mère qui va mettre un enfant au monde. Gloire à Dieu !

Du 13 au 15 novembre, l’église de Ouagadougou, au Burkina Faso, a organisé sa conférence annuelle à laquelle nous avons été conviés photos. Toute l’équipe était enthousiaste à la perspective de traverser le Bénin et d’apercevoir peut-être un éléphant ou une autre bête féroce d’Afrique. Ceci dit nous allions nous lancer dans un voyage aventureux de 24h, du sud au nord du Bénin pour entrer au Burkina jusqu’à Ouaga.
Après 4h heures d’attente à la station, nous avons quitté Cotonou vers 18h. En entrant dans le bus, alors qu’on appelait nos noms selon la liste des billets, nous nous sommes précipités vers le fond du bus pour réserver les places du fond, 5 places comme nous attendant. J’ai bien remarqué que personne ne se battait pour ces places, mais sur le coup j’ai pensé que Dieu qui nous aime, nous les avait réservées. Après une heure de trajet, la nuit est descendue et a tout envahi. Le paysage est devenu noir, le ciel était noir, le bus était noir, et notre joie à commencé à se noircir aussi, car avec la nuit, est aussi venu le froid. Je ne sais d’où il est venu exactement, mais il s’est installé. Au début, l’air frais qui s’engouffrait par les fenêtres condamnées à cause des cordes qui les traversaient pour retenir les bagages sur le toit, était agréable. Petit à petit il est devenu piquant, mais nous sommes des yovos (blancs) et nous apprécions en théorie, l’air frais. Rapidement Isabelle et Christine pour ne nommer que les faibles créatures, ont commencé à avoir très froid. Les belles places réservées par Dieu Lui-même pour ses supers serviteurs ressemblaient plus maintenant à un piège qu’à une bénédiction. Tout l’air froid du monde, qui entrait dans le bus, venait se stoquer là où nous étions pour ne jamais repartir. Nous étions transis. Isabelle et Christine ont commencé à sortir tout ce qui pouvait les couvrir et les protéger un peu. Bientôt, nous les hommes, nous les ont suivis. Mais nous ne pouvions accéder à nos vêtements car nos bagages personnels étaient hors d’atteinte dans la soute. Pagne (pièce de tissu africain), tee-shirt, chemises, ce qui était dans nos sacs de voyage, tout est devenu rempart contre l’envahisseur. Paul, déjà pas très bien, a commencé à grelotter malgré les couches supplémentaires de vêtements. Je l’ai alors invité à se reposer sur mes genoux en le couvrant avec un pagne qu’Isabelle avait pris avec elle. Christine avait déjà depuis un moment adopté cette position sur les genoux d’Isabelle. Le spectacle était unique. Les gens d’ailleurs nous regardaient avec un air interrogateur. Daniel a finalement trouvé refuge par terre au milieu du bus profitant ainsi la chaleur émise par le moteur.
C’est le genre de situation où tout devient insipide. Et dans ces conditions, ne me parlez pas de rendre témoignage, c’est hors de question tellement chacun est concerné avec lui-même, même si au détour d’une accalmie, nous avons témoigné et parlé avec plusieurs.
Nous allions passer une nuit blanche dans le noir le plus complet.
La seule note de plaisir sera la vison du ciel étoilé traversé par quelques étoiles filantes que nous avons pu admirer pendant un arrêt au milieu de nulle part pour un contrôle quelconque.
Vers 6h30 alors que nous nous approchions de la frontière avec le Burkina, les premiers rayons de soleil ont commencé à éclairer et colorer le paysage. Nous pouvions enfin croire à un monde meilleur. Qui a parlé de monde meilleur? Le froid nous a enfin quittés, comme un vampire que l’arrivée de la lumière du soleil fait fuir, pour laisser la place à son frère, un scorpion piquant. Le bon temps ne dura que deux petites heures. Bientôt la lumière se transforma en chaleur dénuée de toute compassion. Les fénêtres ouvertes autrefois malédiction, étaient maintenant devenues bénédiction. Lorque nous roulions nous pouvions profiter du paysage qui n’existait pas pendant la nuit et de l’air une peu frais. Mais malheur à nous lorsque nous nous arrêtions. Tel un fauve à l’affût, la chaleur bondissait sur nous pour nous mordre. On a tout essayé, boissons fraîches, pastèques juteuses, éventails, aspersion d’eau, tout, mais c’était peine perdue. Notre seul refuge alors, fût de nous dire bien fort que la prochaine fois nous ferions le voyage dans une bonne voiture climatisée permettant ainsi à nos pensées de se libérer de la réalité étouffante de la chaleur. C’était notre premier chaud et froid africain.
Je vous passerai les passages des frontières, les arrêts aux douanes, les services sanitaires, les douanes et les re-douanes, les postes de police et de re-police qui ont gravement fait baisser la moyenne de notre vitesse de croisière, tout en faisant monter la température des humeurs des voyageurs.
C’est vers 17h que nous entrerons dans la ville de Ouagadougou, ville longue et plate maintes fois meurtrie par des inondations. A notre arrivée pasteur Ruffin affublé de son éternel sourire vient nous chercher et nous conduire vers nos lieux d’hébergement. Isabelle et moi serons logés dans une maison appartenant à une association travaillant pour le développement durable, dont les chambres servent de chambres de passage. Tout est propre, frais et reposant. On est bien content d’être arrivé.
Dès le lendemain la conférence commençait et pendant trois jours ce fût une cascade de portions plus fraîches les unes que les autres. Des pasteurs du Togo, du Niger, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et bien sûr du Burkina étaient là dans une unité d’Esprit. Samedi soir nous avons eu le plaisir de voir une dizaine d’étudiants de l’école biblique recevoir leur diplôme. Chaque jour quelques 700 personnes se rassemblaient pour les cessions, et dimanche soir nous avons conclu la conférence avec un temps de prière pour les malades et les besoins des gens. Dès le lendemain nous avons eu écho de quelques témoignages concernant ce que Dieu avait fait. Nous avons tous été vraiment bénis par la réceptivité des Burkinabé face au message de l’œuvre accomplie de Jésus à la croix. Pasteur Bamouni et son église font un bon travail à Ouaga.
Nous sommes restés deux jours de plus car le seul bus pour le retour ne partait que le mercredi matin à 5h.
Ces jours furent la suite de la conférence. Chaque soir, une centaine de personne s’est réunie dans la cour de pasteur Bamouni qui sert de lieu de culte. Quels moments merveilleux.
Le retour fut différent de l’aller. Nous avons essentiellement voyagé de jour dans un bus climatisé. Si ce n’était la musique de fou et les vidéos stupides dont on nous a gratifiés tout le long, le voyage aurait pu être sympathique.
Mais si je fais l’effort de vous rapporter ces quelques faits divers, c’est juste pour vous faire vivre un peu de notre vie, car tout cela n’est plus, dans notre mémoire, qu’un souvenir dont on rit parfois. Il y a tellement plus important.

Venez nous visiter une fois. On pourra vous organiser un petit voyage.

Merci chers amis pour vos prières, votre soutien et votre amitié.

Que Dieu vous bénisse tout plein.

Pasteur Luigi et l’équipe.


Sujets de prières :
Une voiture ou un minibus
Une maison
Des meubles
Les finances de chaque membre d’équipe
La santé de chacun
Un vidéo projecteur
Des visas long terme
Temps de radio

jeudi 29 octobre 2009

Au commencement...


Comme le dit l’apôtre Paul en I Corinthiens 16 : 9, il y a une grande porte ouverte et de nombreux ennemis.

Ce sera toujours ainsi et cela est même de Dieu.

La chair a des désirs contraires à ceux de l’esprit afin que nous ne fassions pas ce qui nous plaît dit Galates 5 :17.

Il y a un principe d’opposition qui fonctionnera toujours afin de nous garder dans une esprit de dépendante d’avec Dieu, et d’humilité devant lui.

Mai ce que nous devons comprendre c’est que la porte ouverte est plus grande (Megas : grand en intensité, dimension et rang) que les ennemis nombreux (Polus : plusieurs, longtemps, instamment).

Jean l’apôtre nous rappelle aussi que que celui qui est en nous est plus grand que celui qui est dans le monde. I Jean 4 : 4, et que si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur. I Jean 3 : 20

AMEN

Chers amis c’est ce que nous vivons alors que nous sommes maintenant au Bénin depuis une semaine, grandes opportunités et oppositions diverses.

Après 6 jours dans des chambres de passages, nous avons trouvé un appartement meublé dans lequel nous avons aménagé mardi (maison photo ou maison video). C’est encore du provisoire pour deux ou trois mois, le temps de voir où Dieu nous veut de façon permanente car la ville de Cotonou est assez étendue.

Chaque matin nous passons plusieurs heures à évangéliser et nous sommes tellement bénis (evangelisation photo).

Nous ne cessons de louer Dieu pour le contacts extraordinaires que nous avons avec les gens dans la rue et autour de nous, des gens prient pour recevoir le Seigneur et la perspective d’une école biblique gratuite fait la joie de beaucoup de personnes. Dernièrement un jeune homme de 29 ans, d’origine musulmane et imprégné de vaudou, s’est donné au Seigneur. Il a un petit magasin de téléphones portables. Au mois de Janvier de cette année il s’est fait braqué et tiré dessus. Il a failli mourir. Pendant cette difficulté où il a pratiquement tout perdu, il est rentré en lui-même et a réalisé que tous les fétiches et talismans qu’il avait accumulé sur lui, dans sa maison et dans sa boutique, ne lui ont servi a rien sinon à dépensé beaucoup d’argent et à vivre dans la crainte constamment. Il veut aujourd’hui connaître la parole de Dieu et mettre toute sa confiance en Jésus. Il s’appelle Loukman. Priez pour lui.

Nombreux sont les témoignages que nous pourrions vous donner, de gens comme Loukman qui sont fatigués du vaudou et de la religiosité.

Nous commencerons notre première étude biblique samedi soir.

Merci pour votre amitié et vos prières.

Que Dieu vous bénisse.

Pasteur Luigi pour toute l’équipe.

vendredi 16 octobre 2009

Le Gâteau d'Elie (2)

Dans le Psaumes 131, David dit une phrase qui a frappé mon esprit.
Il dit au verset 2 « Loin de là, j‘ai l’âme calme et tranquille, Comme un enfant sevré qui est auprès de sa mère; J’ai l’âme comme un enfant sevré. »
C’est une image extraordinaire du chrétien dans ce monde.
Avant de nous donner à Jésus, nous étions rattachés à un sytème nourricier qui n’a pas sa source en Dieu, mais dans la culture, l’éducation séculaire, la philosophie, les sytèmes religieux dépourvus de vérité et de substance, etc. Nous cherchions auprès de ce système nourricier le sens de notre vie, sa valeur, une signification ainsi que le développement des réflexes mentaux pour les situations de tous les jours. Ce système nourricier nous a appris à vivre dans l’inquiétude comme solution pour nos problèmes, à satisfaire notre vie par la réalisation des convoitises de notre âme, etc.
Lorsque nous nous sommes donnés au Seigneur, il nous a sevrés d’un tel système. Mais en regardant autour de nous et en considérant le christianisme, il y a une question qui vient à mon esprit et cette question est celle-ci:
Pourquoi si nous sommes sevrés de ce système nourricier, bien des fois n’avons-nous pas l’âme calme et tranquille comme cet enfant dont parle David ?
Cet enfant est près de sa mère mais ne ressent pas de besoin. Il est calme et tranquille. Normalement un enfant sevré veut encore retourner au sein de sa mère, alors pourquoi et comment cette tranquillité et ce calme ?
La réponse est simple. Dieu ne nous a pas sevrés sans nous donner un autre système nourricier. Il nous a donné Sa Parole qu’Il nous donne avec abondance. Il nous a donné Son esprit avec abondance. Il nous a donné une vie à vivre et elle est abondante.
Le problème est donc simple. Le chrétien qui se prive du nouveau système nourricier sera toujours tenté de retourner à l’ancien système.
Il ne peut avoir une âme calme et tranquille près du vieux sytème.
Jésus dit que nous sommes dans le monde mais pas du monde.
Nous sommes au milieu de notre vieux système nourricier, comme cet enfant près de sa mère, mais nous pouvons avoir l’âme calme et tranquille parce que nous savons nous nourrir sans nous priver du nouveau système que Dieu nous a donné.
Mes amis ne nous privons pas de la nourriture de Dieu pour nos vies et nous vivrons l’âme calme et tranquille au milieu des difficultés les plus grandes.

Pasteur Luigi Palmieri

Notre Canaan le Bénin

...Pour plus de photos cliquez ici
L’équipe est prête pour partir au Bénin, mais il y a juste un petit détail à régler, le logement.
Nous décidons donc d’envoyer deux d’entre nous comme espions dans notre Canaan, le Bénin.
Il est dit que j’irai avec Daniel. Les autres resteront à Lomé pour nous garder dans la prière.
Dieu a préparé des anges qui vont nous aider dans nos recherches.
Tout d’abord, alors que nous ne savions pas où loger, Dieu nous a préparé une chambre dans une famille chrétienne qui nous a logés et nourris gratuitement.
Ensuite, Pasteur Boucari, qui est pasteur d’une église Baptiste, et Raymond, un membre de son église vont nous véhiculer tout le long de notre séjour. Le pasteur est un ami de Pasteur Bamouni qui a été formé dans notre école biblique à Lomé.
Nous avons visité plusieurs maisons et appartements mais jusqu’au jour de notre départ, nous n’avons rien trouvé.
Néanmoins comme nous le dirons au reste de l’équipe, Paul, Christine et Isabelle, s’il y a un géant dans le pays (le logement), c’est un pays où coulent le lait et le miel. En effet nous avons eu de merveilleux contacts. Des gens ont prié avec nous pour recevoir Christ et maintes fois nous avons pu être un réconfort et un encouragement pour bien des frères et sœurs. Si vous ne le savez pas, le Bénin est le berceau du vaudou. Le pays est très imprégné par cette religion qui rend les gens esclaves de millions de petits dieux appelés fétiches. Mais aujourd’hui nous pouvons dire que bien des Béninois désirent rencontrer le vrai Dieu qui a fait le ciel et la terre.
Nous en avons été témoins et à cause de cela, nous sommes assurés que Celui qui nous appelés dans cette mission au Bénin, va s’occuper de ce petit détail appelé logement.

Merci pour vos prières et votre soutien.
Que Dieu vous bénisse.

P. Luigi, pour toute l’équipe

Habakuk 2:3 Car c’est une prophétie dont le temps est déjà fixé; Elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas ; Si elle tarde, attends–la, Car elle s’accomplira, elle s’accomplira certainement.

Visite du l'église de Be-kpota (Togo)


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Visite du l'église de Kagomé (Togo)


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samedi 19 septembre 2009

Le Gâteau d'Elie (1)


En partant sur le champ missionnaire où que ce soit, nous devons comprendre que nous serons confrontés à des situations nouvelles qui vont défier nos émotions, nos pensées et notre cadre de référence. L’abilité que nous avons développée à assumer les situations habituelles, n’est pas la garantie que nous nous positionnerons aisément devant l’agression des situations nouvelles. De plus, placés dans un nouveau contexte, nos points de repère amènent parfois plus de confusion que de clarté.

Dernièrement Dieu nous a montré combien il est important de poser dans notre pensée, ce nous appelons des prémices. C'est-à-dire un cadre de référence de pensées pour une situation donnée. Bien sûr personne ne peut prédire l’imprévisible, mais nous savons tous que des situations difficiles, des oppositions, des besoins, et d’autre choses générales surgiront devant nous pour nous défier. Donc si nous ne pouvons prévoir l’imprévisible, nous pouvons au moins nous préparer avec la vérité de la pensée de Dieu.

Une erreur est de chercher une solution ou de poser un fondement après que nous ayons été confrontés et blessés par une situation. C’est ce que la plupart des gouvernements du monde font aussi. Ils font voter des lois et prennent des mesures après les catastrophes pour essayer de prévenir la prochaine et de pouvoir l’affronter avec efficacité.

Nous avons à notre disposition, par la grâce de Dieu, la Bible qui nous enseigne la pensée de Dieu. Son enseignement transcende toute pensée, expérience et culture. Elle est la seule source de pensées qui puisse nous faire tenir devant les situations.

Jérémie a dit en Lamentations 3 : 21 Voici ce que je veux repasser en mon cœur, Ce qui me donnera de l’espérance. 22 Les bontés de l’Eternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme ; 23 Elles se renouvellent chaque matin.

Sommes-nous prêts dans nos pensées à faire face aux situations qui vont venir contre nous ? Avons-nous mis dans notre cadre de référence la pensée de Dieu ?

Voici quelques prémices importantes:

Si Dieu est pour nous qui sera contre nous ? Romains 8:31

L’Eternel est mon berger, je ne manquerai de rien. Psaumes 23 :1

Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. I Corinthiens 10 : 13

Voilà mes amis une des choses importantes que nous avons décidé de pratiquer de façon à ne pas être emportés par la première difficulté survenant dans notre travail missionnaire.

Que Dieu vous bénisse.

P. Luigi
Pour toute l’équipe

jeudi 20 août 2009

Visite du l'église de Atakpame (Togo)


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Visite du l'église de Tsevie (Togo)

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Message de Paul Lipsett

De Baltimore au Togo, au Bénin et au-delà... mois # 1
Portés par la Grâce - Isa 46v3-4

Après avoir quitté Baltimore le 13 juillet, j'ai débarqué à Lomé, au Togo dans la nuit - le 28 Juillet. Dans mon voyage à travers l'Irlande, l’Irlande du Nord, le Pays de Galles, l’Angleterre et la France, j'ai senti Dieu me porter et aussi me préparer. Ce fût un temps bien plein et précieux. Nous étions là pour le premier culte dans le nouveau local de l’église avec P. Jean Cartier et les précieux frères et sœurs de Nîmes.
Quelques premières impressions depuis Lomé: Daniel et moi sommes logés chez un gentil couple de l’église et leur petite fille - qui vivent au-dessus de l'école chrétienne pour les petits. Au premier abord, l’idée de partager une chambre avec quelqu’un ne me plaisait pas trop ; mais je me suis rendu compte que rester avec Daniel (si je considère sa portion, la bonne communion spirituelle que l’on peut avoir ensemble et son humour joyeux) est une bénédiction incroyable de la part de Dieu! J’apprécie cette famille, ainsi que la cuisine africaine (la femme, «Carole», est enceinte de plus de huit mois de leur deuxième enfant.)

Je crois que Dieu nous aide à nous adapter facilement: Jusqu’ici, le temps a été doux, avec un peu de vent, parfois même frais!

Dès le début il y a eu beaucoup d'aventures et de nouvelles expériences:
arrêtés dans la nuit par l’armée pour une vérification ; grosses chauve-souris; petits lézards ; éviter les moustiques (soit-disant) ; course vers l’émisssion de radio, tout de suite après le culte du mercredi soir ; expérience du foot dans la rue…: Un vrai "baptême sur le sol africain" – J’ai joué 3 minutes, remporté 2 buts, et me suis fait 3 (petites) blessures (ce qui m’a permis de tester un mélange de feuilles africaines pour arrêter les saignements); petit signe de la main aux « motos » pour être véhiculés à travers des rues/routes pleines de bosses et d’activités variées (
n'importe qui peut devenir chauffeur de taxi); chants, serrés comme des sardines à l’arrière d'une camionnette "Cargo"; marchandage sur le marché; pauvres garçons sans-abri qui vivent sur la plage (et font des sauts périlleux); nourrir de bébé-bananes un singe de compagnie; manger le foufou épicé et d’une consistence au premier abord étonnante à mains nues; beaucoup de rencontres; obtention de visas; gars qui "gardent" votre voiture; douches "fraîches "; douche au seau !; nager dans la mer; le « four » à charbon; les pages humides; les chants joyeux; beaucoup de blagues et de rires; de grands messages; des paroles personnelles, sans oublier de mentionner pour finir: YOVO AMIGAN = mon surnom africain signifiant : « Grand-gars-blanc ».

La conférence au Togo et les cours d'été avec Pasteur Scibelli et beaucoup d'autres, ont constitué un temps magnifique et ont été un témoignage du fruit de l'œuvre de Dieu dans la vie des gens. Il y a beaucoup de joie ici dans l’église - de nombreux hommes de Dieu ont été élevés et sont maintenant pasteurs dans des églises à Lomé et au-delà.

La parole de Dieu est puissante!

Message de P Luigi Palmieri

Chaque année, en revenant au Togo, nos sentiments étaient mitigés : nous étions heureux d'arriver et tristes de partir. Mais cette fois, Dieu nous a fait la grâce de venir et de ne pas repartir.

Nous sommes au Togo depuis le mois dernier et nous avons déjà un cœur plein de gratitude pour tout ce que nous avons vécu et vu.
Plus de deux cents étudiants ont participé aux cours d'été et leur soif pour les choses de Dieu nous bénit tous. Pasteur Paul de Lomé, le pasteur Bamouni du Burkina, d'autres pasteurs et moi-même avons enseigné pendant deux semaines, matin et soir.
Quel privilège de pouvoir partager la Parole de Dieu avec tous ces frères du Togo, mais aussi du Burkina Faso, du Gabon et d’ailleurs.
À la fin des deux semaines de cours, le pasteur Scibelli est arrivé avec une forte délégation de pasteurs ghanéens qui viennent chaque année pour participer à la conférence nationale de nos églises au Togo.

Nous avons passé trois jours de grande fraternité autour de la parole prêchée avec conviction et fraîcheur.
Le samedi soir, comme d'habitude, les étudiants de l’institut biblique ont reçu leur diplôme ou certificat. 50 personnes ont reçu un diplôme sous les acclamations des membres de leur famille et amis. Un message leur a été adressé pour leur rappeler la responsabilité qu’ils ont vis-à-vis de la connaissance qu'ils ont acquise et qui n'a de valeur que si elle est mise en pratique et déversée dans la vie des autres. Plusieurs pasteurs ont été ordonnés et de nouveau la responsabilité qui s'attache à leur appel a été rappelée.
Mais toute fête a sa fin. Après deux semaines de cours et une conférence bénissante, tout le monde est retourné dans sa ville, son village ou pays respectif.

Le rendez-vous est déjà pris pour l'année prochaine.

Depuis notre arrivée, nous avons été reçus, Isabelle et moi, chez Gisèle une soeur de l'église. Nous avons notre chambre et une douche ce qui est bien appréciable. Des amis nous a prêté une voiture pour un mois, ce qui nous permet de nous déplacer facilement et de visiter nos églises dans les villages.
Paul, d'Irlande du Nord et Daniel, de Roumanie, sont arrivés quelques jours après nous. Ils sont tellement bénis par ce qu'ils vivent ici. Christine, la troisième missionnaire, vient d'arriver pour renforcer notre équipe.
Chaque jour, nous allons évangéliser l’après-midi et chaque fois Dieu nous permet d’avoir de bons contacts.
Pastor Stevens a dit que la souffrance ne change pas les chrétiens, mais elle nous conduit à adopter la bonne attitude afin que Dieu puisse nous changer. C'est ce que nous voyons ici.
Le Togo essaye toujours de surmonter la crise. Les gens, surtout les petites gens souffrent et ne voient pas de progrés dans une situation difficile qui a duré pendant des années. Quelqu’un a dit « La vie est un long fleuve » mais le fleuve ici refuse toujours de se jeter dans la mer.

Mais la douleur chez beaucoup d'hommes et de femmes, leur a permis de se positionner de façon à entendre la voix de Dieu pour leur vie.
Il n'y a pas un jour où nous revenons de notre temps d’évangélisation dans la rue sans un témoignage de conversion ou de conversation édifiante.
Nous nous rendons compte que, lorsque nous évangélisons, nous faisons deux choses. Une, atteindre ceux qui n'ont jamais reçu Jésus comme leur Sauveur, et deux, édifier et encourager les chrétiens qui ne connaissent pas leur identité dans le Seigneur et ne bénéficient donc pas de la liberté et de la joie qui sont pourtant les-leurs, et ces chrétiens sont légion dans Lomé.


Pendant notre séjour au Togo, nous avons à cœur de visiter toutes nos églises et ensuite partir à Cotonou au Bénin pour commencer l'œuvre que Dieu a préparée d'avance pour nous. Ainsi, chaque week-end nous voyageons et passons une journée ou deux avec une église différente. Nous avons douze Églises, au Togo, donc nous avons un bon programme devant nous.

Je vous remercie de prier pour que nous trouvions au Bénin une maison pour l'équipe. Cotonou est une vaste ville, il est donc important que nous nous établissions dans un quartier stratégique pour notre mission.

Nous croyons que Dieu a tout préparé et que, malgré l'opposition qui ne manquera pas, nous nous attendons à de grandes choses et à cause de cela nous voulons entreprendre de grandes choses pour Dieu.

Je vous remercie mes chers amis pour vos prières et votre amitié.
Nous vous aimons et désirons vous voir bientôt.


Jusque là, que Dieu soit glorifié dans nos vies à tous.




L'équipe 'Bénin'